Petits pois dans la tête
Ah les petits pois, tout un débat. Nous ne comptons plus les générations d'enfants et d'adolescents qui ont été traumatisés par ces boules ridicules, fades, d'une constitance frôlant le gluant et baignant dans un jus mi acqueux mi vert égalant dans la fadeur une endive à l'eau, mais alors que à l'eau; le tout servies dans toutes les cantines de France et de Navarre.
Quand j'en parle avec mon aînée, rien que d'évoquer le mot pois provoque chez elle une éruption cutanée aigue de bubons pulvérulents m'incitant à éviter d'acheter en conserve les légumineuses susnommées.
Par contre pour qui a eu la chance dans notre monde où les enfants pensent que la semoule du taboulé pousse dans un taboulier ou dans un semoulier, donc, qui n'a pas eu comme moi la chance de goûter aux vrais petits pois (de leur vrai nom, haricots nains) ne peut avoir ressenti une autre perception de l'alimentation. Les haricots nains sont comme les fèves, beaucoup de place, un peu de travail, de l'attention au quotidien, des soins et des traitements (toujours biologiques) pour un résultat au poids jamais extraordinaire mais inégalé dans la saveur, la constitance et la richesse diététique.
Dons voici en quelques photos l'évolution en quelques semaines de notre carré de petits pois avant la récolte qui eu lieu à la mi-juin 2015.
La levée prend une quinzaine de jours suivants le temps, je n'ai pas trop arrosé, ni trop enterré les graines.
Nous avons posé un filet dès le début d'avril pour éviter que nos amis les oiseaux viennent picorer les jeunes feuilles très tendres.
Buttage dès le début du mois de mai après une bonne averse, c'est un plaisir toujours renouvelé que de travailler le sol humide.
Mi-juin, la récolte peut démarrer. Ce petit carré nous a permis de récolter 8kgs, à 5€ le kg, cela fait 40€ d'économisés !